La Société nationale d'électricité et du gaz (STEG) et l'Agence nationale de maîtrise de l'énergie (ANME) ont conjointement organisé, ce 11 décembre dans un hôtel de la banlieue nord de la capitale, un séminaire sur 'Le Plan Solaire Tunisien'', et ce sous l'égide du ministère de l'Industrie, de l'Energie et des PME. Pour donner une idée sur l'importance de ce sujet, près de 600 personnes ont pris part à cette rencontre. Et pour le financement de ce projet, la Tunisie peut compter aussi bien sur l'aide des pays amis mais aussi sur un certain nombre de bailleurs de fonds, tels que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la JICA, KFW et l'AFD. 'Le Plan Solaire Tunisien'', de quoi s'agit-il ? Pour faire court, le PST s'inscrit dans le cadre des projets internationaux similaires, en particulier le Plan solaire méditerranéen (PSM). Et selon les deux maîtres de l'ouvrage, en l'occurrence la STEG et l'ANME, «il traduit l'ambition de la Tunisie de devenir une plateforme internationale de production et d'exportation industrielle et énergétique, notamment pour l'énergie solaire». Quant à sa composition, le PST regroupe 40 projets complémentaires couvrant l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'efficacité énergétique, l'interconnexion électrique avec l'Italie, la fabrication de panneaux photovoltaïques. Pour la réalisation du PST, on évoque une approche concrète sur la période 2010-2016, et des investissements de 3.6 MDT, (soit 2.000 millions d'euros, avec une contribution du secteur privé de 1.390 millions d'euros). Des sous-thèmes intéressants Concernant les sous-thèmes abordés par les experts en la matière, la rencontre a abordé, entre autres, 'le Cadre général du Plan solaire tunisien'' en guise d'introduction, présenté par le P-dg de la STEG, M. Othman Ben Arfa ; 'Le Plan Solaire Tunisien'' proprement dit a été présenté par le DG de l'ANME, M. Benaissa Ayadi ; ont suivi par la suite d'autres présentations : le plan solaire méditerranéen, la fondation Desertec, les projets du Plan solaire tunisien, le développement de l'industrie solaire tunisienne, le développement des compétences tunisiennes, le projet 'Sahara Solar Breeder'' de l'Université de Tokyo, le Village écologique de Zarzis-Djerba, le projet 'Soleil de Nefta''. Pour finir, la séance de l'après-midi a été essentiellement consacrée au financement du plan solaire tunisien, et ce en présence de M. Abdelaziz Rassaâ, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'industrie, chargé de l'Energie renouvelable et des industries agroalimentaires.