Le rapport des Nations unies «2010 UN e-Government readiness survey» a récemment été publié. Cette étude repose, dans son évaluation, sur le degré d'application des technologies de l'information et de la communication (TIC) par les administrations publiques de chaque pays. Elle attribue un indice en fonction de l'accessibilité des services au citoyen et de l'amélioration de leurs prestations de services grâce au TIC. Selon cet indice, la Tunisie occupe la 66ème place sur 192 pays, et est le premier pays africain et arabe à apparaître. A l'échelle maghrébine, viennent ensuite la Libye (114ème), le Maroc (126ème), l'Algérie (131ème) et la Mauritanie (157ème). Comportant trois volets de mesure (le web, l'infrastructure de télécommunication et les ressources humaines), ce rapport a pour objectif de mettre en valeur le rôle du e-gouvernement dans la lutte contre la crise économique mondiale ainsi qu'à promouvoir la confiance auprès des citoyens à travers la transparence et le libre partage des données des gouvernements. Le haut du tableau mondial du e-gouvernement fait apparaître la Corée du Sud, suivie par les Etats-Unis, le Canada et la Grande Bretagne.