La maison de la culture Ibn-Rachiq a accueilli, mercredi dernier, un public de tous âges, venu nombreux pour la commémoration du 40e jour de la mort du chanteur et compositeur Ahmed Hamza, décédé le 15 mars dernier. Avec une heure de retard, soit à 17heures, en présence des membres de la famille du chanteur sfaxien, ainsi que de ses amis, des artistes et des compagnons de route, l'hommage a été inauguré par la lecture de quelques versets du Coran par le Cheikh Ennayfer, et un mot de présentation a été prononcé par le ministre de la Culture Ezzedine Beschaouch retraçant le parcours professionnel et artistique de ce chanteur et compositeur né en 1930 et qui fut l'un des piliers du monde artistique et culturel en Tunisie. «Ce chanteur est l'un des symboles de la chanson tunisienne populaire, il s'est distingué par son style original…» a précisé le ministre. Animée par Habib Jgham, cette rencontre-hommage, avec les membres de la famille du chanteur, des artistes tunisiens et le large public, représentait une occasion pour connaître de plus près Ahmed Hamza en tant que personne et artiste. En effet, dans une projection vidéo, un film documentaire sur la vie personnelle et professionnelle du chanteur a été présenté, mettant en relief la contribution du chanteur à l'évolution de la chanson tunisienne populaire et sa propagation dans le monde arabe et même en Europe. Des témoins de son temps, ses amis et artistes qui l'ont côtoyé, ont évoqué, avec beaucoup d'émotion, leurs souvenirs avec le défunt, et les plus forts moments qu'ils ont connues avec lui, en insistant sur ses qualités humaines ainsi que sur son œuvre qui se caractérise par sa diversité. Il y a eu notamment les témoignages de Naâma, Kacem Kefi, Safwa, qui ont souligné la grandeur du chanteur sur le plan humain et professionnel. Cette rencontre s'est achevée par la reprise de quelques chansons célèbres de Ahmed Hamza, à savoir «Jari ya Hammouda», «Souk etthour ya mansour» et «Chahloula», des chansons phares du répertoire de Hamza, interprétées talentueusement par les artistes Abdessalem Nagati, Kacem Kefi, et Zouhaira Selim.