Tandis qu'Obama est en train de se prélasser dans son bureau ovale et que Madame Clinton – qui a noyauté tous les espoirs palestiniens en quatre ans – s'apprête à renouer avec son métier d'avocate des causes féminines ; tandis que Madame Merkel vit en plein delirium tremens pour une « Europe germanique » et que François Hollande n'en finit pas de prêter des serments d'allégeance à Netanyahu, eh bien, au milieu de cet océan d'indifférence, Israël se livre à une énième épuration ethnique dans les règles, avec, comme nouveauté, une fausse compassion pour la population civile de Gaza à qui elle conseille d'évacuer le territoire. On ne cessera jamais, du côté de Tel-Aviv et, particulièrement, avec Netanyahu, le plus dur sioniste qu'ait jamais secrété cet Etat-voyou (plus dur même que Sharon), de proclamer le droit à la vie d'Israël, le droit à la sécurité, tout en glorifiant « Tsahal » cette armée invincible lorsqu'il s'agit de massacrer des civils et des enfants et en même temps, à diaboliser le Hamas, comme si le droit à une patrie, à une terre et à un Etat procédait du terrorisme. Dès lors, on ne comprend pas le jeu de l'Autorité palestinienne que Tel-Aviv ne cesse d'embobiner à coups de promesses vagues et imprécises. Sauf que, cette fois, la donne change radicalement. Tel-Aviv sent venir le « Printemps arabe » tout comme ses alliés déguisés des monarchies du Golfe. Le Hamas, conspué par les dictatures arabes est en train de renverser la donne. S'il compte sur ses propres moyens, il vaincra. En tous les cas, on voit bien qu'il ne s'étonne guère de la fermeture du Terminal égyptien de Rafah, parce que le Caire – révolution ou pas – se fait un « point d'honneur » de respecter ses engagements envers Tel-Aviv. Raouf KHALSI sihem hésa TunssiWanousS meli melo sonia