Le coup de Jarnac initié par l'ex-chef du gouvernement tunisien Hamadi Jebali semble porter ses fruits, au profit attendu du parti islamiste Ennahdha et de ses partenaires réduits à l'état d'ombres acquiesçantes, dans un temps révolu dits de gauche. (...)
Il n'est pas nécessaire d'être un expert en histoire pour constater que ce qui se passe en Tunisie depuis l'accès au pouvoir de la Troïka dominée par Ennahdha commence à ressembler étrangement aux débuts de certains chapitres les plus oppressants de (...)
Militant de longue date en faveur des droits humains et s'étant fait connaître en son temps comme un partisan inconditionnel de la démocratie et des libertés, respecté alors pour ces faits d'armes, Moncef Marzouki a décroché le poste de président de (...)
Jusqu'aux élections du 23 octobre 2011, la Tunisie a bénéficié d'un capital de sympathie international sans précédent. Ayant été le premier pays de la région à déloger une dictature mafieuse, le 14 janvier 2011, avec les moyens les plus pacifiques (...)
Fort de ses 37 % des voix obtenues aux élections du 23 octobre 2011 et du soutien de ses supplétifs d'une supposée gauche laïque, le mouvement islamiste a cru pouvoir s'approprier la Tunisie, en instillant dans la vie politique, économique et (...)
L'histoire nous enseigne que, dès qu'un pouvoir politique choisit une orientation idéologique stricte – particulièrement dans le domaine religieux – pour la conduite des affaires publiques, il inaugure une phase de déclin de l'état avec tout ce que (...)
Avec tristesse et amertume, nous sommes dans l'obligation de constater que le pays sombre dans une situation plus que préoccupante, et ce, à bien des chapitres : économie, libertés de la presse, liberté des arts, libertés individuelles, etc.
Chaque (...)
S'étant classée première force politique aux élections du 23 octobre 2011 en obtenant 37% des voix, Ennahdha a procédé à de savants calculs pour s'accaparer de toutes les sphères de la vie politique et sociale, et étouffer à petites doses les (...)