Les élus du Parti destourien libre (PDL) déplacent leur sit-in devant le bureau du président du Parlement, Rached Ghannouchi. Le sit-in du PDL qui se poursuit depuis le 10 juillet au Parlement a fait éclater plusieurs altercations entre les députés du PDL et leurs collègues d'Ennahdha et d'Al-Karama à l'Assemblée dont les travaux ont été bloqués moultes fois. Sous le slogan « non au terrorisme au Parlement », les élus du PDL revendiquent l'interdiction d'accès au Parlement aux individus suspectés de terrorisme. L'élu d'Al Karama, Seif Eddine Makhlouf a, notons le, été à l'origine de cette contestation. Le député avait, en effet, forcé l'entrée au Parlement de l'un des fondateurs du parti fiché S17, avec l'appui du chef de cabinet du président du Parlement, Habib Khedher et en dépit du refus des agents de la Garde présidentielle présents à l'ARP. Il convient de noter que le PDL a tenu une conférence de presse dans la matinée de mercredi 22 juillet 2020 exposant, entre autres, les agressions dont ses élus avaient été victimes pendant qu'ils observaient leur sit-in au Parlement et son bâtiment annexe.