Le président de l'Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc), Chawki Tabib, a réfuté mardi 4 août 2020, les accusations de la société Vivan en relation avec l'affaire de conflit d'intérêts dans laquelle est impliqué le chef du gouvernement démissionnaire, Elyes Fakhfakh, en les considérant comme dénuées de fondement. La société Vivan dont le chef du gouvernement démissionnaire Elyes Fakhfakh détient 66% des parts a, rappelons-le, déposé une plainte contre le président et le secrétaire général de l'Inlucc, pour usage de fausse identité, divulgation de secrets d'instruction et contrefaçon de documents. Intervenant sur les ondes de Shems FM, Chawki Tabib a expliqué que ces accusations sont mensongères et illusoires et portent atteinte à un agent public. Le président de l'Inlucc a ainsi souligné qu'il allait poursuivre en justice ladite société à propos de ces accusations, indiquant que « ce que Vivan n'est autre qu'un subterfuge pour attirer l'attention ». Il convient de rappeler que le chef du gouvernement démissionnaire a été accusé de conflit d'intérêts et de corruption en relation avec un marché public que son entreprise a remporté auprès de l'agence nationale de gestion des déchets (Anged). L'Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) a déposé deux rapports, le premier le 10 juillet 2020 et le second auprès du procureur de la République près du pôle financier, le 16 juillet.