Les raisons de sa non-représentation au poste de chef du bloc parlementaire du mouvement Ennahdha a été au centre de l'intervention de Noureddine Bhiri sur Diwan FM. « Ce n'est pas une simple histoire d'alternance au pouvoir », a confié M. Bhiri ce mardi 6 octobre 2020 au micro de Chaker Bechikh dans l'émission El Prime. « J'étais le premier président d'un bloc à l'ANC, j'ai été élu par mes collègues avec une large majorité, après j'étais appelé au poste de ministre de la Justice. Par la suite, j'ai été réélu successivement de 2014 à 2019 à la tête du boc… Après six ans d'affilée à la tête du bloc, je suis fatigué, j'ai besoin de respirer et de prendre du recul », a-t-il expliqué, en rappelant que le bloc parlementaire d'Ennahdha est le seul à avoir un règlement intérieur et qu'il a été parmi les farouches défenseurs d'une élection annuelle des présidents des blocs et non pas à une élection sur un mandat complet, l'objectif étant d'évaluer le rendement et de choisir la personne la plus apte.
Ceci dit, Noureddine Bhiri a souligné qu'il restait à la disposition du mouvement, notamment pour d'autres missions au sein du parti. Pour rappel, dimanche dernier le bloc parlementaire d'Ennahdha a élu Imed Khemiri en tant nouveau chef du bloc du mouvement.
S'agissant de l'affaire qui a opposé récemment la présidente du bloc parlementaire du PDL Abir Moussi au président du bloc parlementaire d'Al Karama Seif Eddine Makhlouf, le député a enfoncé Mme Moussi ont affirmant que cette dernière a commis des dépassements éthiques envers toute l'assistance. Et de soutenir que l'affaire pouvait être résolue avec une simple discussion civilisée, or selon lui l'élue a insulté tout le monde, et en particulier ceux qui prenaient la parole.
Vendredi dernier, les Tunisiens ont été choqués par la teneur de la vidéo publiée par Abir Moussi et filmée lors réunion de bureau de l'ARP, qui montrait Seif Eddine Makhlouf en train de l'insulter, de la traitée de tous les noms et il lui a même craché dessus.