La députée d'Attayar, Samia Abbou, a dénoncé, dimanche 29 décembre 2020 lors de la plénière consacrée à la discussion du projet de loi de finances 2021, les violences faites aux femmes parlementaires accusant la présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi de l'avoir agressée. Considérant que défendre Habib Bourguiba par Abir Moussi n'était qu'hypocrisie, elle a pointé du doigt les festivités organisées par le PDL dans une des salles du Parlement « pour commémorer le coup d'Etat du 7 novembre sous la couverture d'une journée parlementaire ». A lire également Rached Ghannouchi : Mohamed Ghariani ne s'est pas vanté de son passé !
Samia Abbou a ajouté, dans ce même contexte, que Abir Moussi enregistrait en cachette les réunions des présidents des blocs parlementaires et celles du bureau du Parlement. Elle a appelé, dans ce sens, à prendre les mesures nécessaires à l'encontre de sa collègue du PDL. A lire également Samia Abbou : Abir Moussi nous espionne !
Elle a condamné, également, les altercations incessantes et les insultes que certains députés se lancent à répétition au sein de l'hémicycle dans une impunité totale, exhortant ceux-ci à afficher un respect mutuel les uns envers les autres. La députée a proposé, dans ce sens, l'élaboration d'une charte de déontologie jugeant « irraisonnable » le niveau qu'avait atteint la violence verbale au sein du Parlement
Samia Abbou a, par ailleurs, évoqué la nomination de Mohamed Ghariani – l'ancien secrétaire général du RCD – en tant que conseiller auprès du président du Parlement. Qualifiant cette nomination d' « inacceptable », elle a soutenu qu'Ennahdha et le RCD étaient les deux faces d'une même pièce.