Nadia Akacha, la cheffe de cabinet du président de la République, Kaïs Saïed, est revenue, lors de son intervention à la plénière du dimanche 29 novembre 2020 consacrée à la discussion du projet de loi de finances 2021, sur le budget de la présidence de la République. Répondant aux nombreuses critiques émises par les députés au sujet de l'action présidentielle, Nadia Akacha a estimé que ces critiques n'avaient pas lieu d'être et que le rôle de contrôle exercé par le Parlement s'applique aux dépenses de la présidence, dans le respect des principes de la transparence et de la bonne gouvernance. Elle a estimé, en effet, que le président de la République ne pourrait être soumis à une audition par le Parlement du fait qu'il avait été élu par le peuple et qu'il n'a de comptes à rendre qu'au peuple.
Elle a affirmé que le budget de la présidence avait été revu à la hausse de 11%, expliquant que cette augmentation était en lien avec des dépenses supplémentaires. Elle a rappelé dans ce sens qu'en dépit de la pandémie, le locataire de Carthage avait effectué deux visites officielles en Algérie et au Qatar. A lire également Kaïs Saïed en visite au Qatar du 14 au 16 novembre
A lire également Kaïs Saïed se rend en Algérie Nadia Akacha a ajouté que la présidence de la République avait élaboré une initiative de réconciliation avec les individus impliqués dans des affaires de dilapidation de fonds publics en plus du projet de l'initiative au profit des victimes du terrorisme, finalisée. Evoquant le dossier de l'argent spolié, elle a indiqué que la présidence de la République tenait à récupérer ces fonds sachant que les procédures entamées dans ce sens étaient en suspens depuis 2016. A lire également Kaïs Saïed propose un fonds de réconciliation à partir de l'argent détourné
Ella soutenu, également, que le Haut comité de contrôle administratif et financier devrait rester sous la coupole de Carthage afin de garantir son indépendance.
Nadia Akacha a avancé, par ailleurs, que l'Institut des études stratégiques avait préparé 18 études en lien avec la pandémie Covid-19 notant que la présidence de la République travaillait en silence afin de satisfaire les attentes du peuple tunisien. N.J.