Le secrétaire général de l'UGTT, Noureddine Taboubi a assuré ce mardi 2 février 2021, lors de l'ouverture de la commission administrative nationale que le blocage de son initiative autour du dialogue national revient aux calculs politiques étroits, aux tiraillements et aux conflits. Noureddine Taboubi a assuré que la crise politique avait dépassé le stade des conflits structurels pour atteindre celui institutionnel. « Aujourd'hui, dans les périodes de crise, on se penche vers l'UGTT, en tant qu'organisation nationale. Où étaient-ils avant lorsque nous évoquions les difficultés économiques et la dégradation du pouvoir d'achat ? Les problématiques sociales ne cessent d'enfler, et c'est le simple citoyen qui en fait les frais. Pour obtenir la confiance du Parlement, on brandit la carte de l'UGTT. On parle des lignes rouges et on sort la carte de la cession des établissements publics. Par le passé, l'ancien chef du gouvernement, Youssef Chahed était entouré d'une équipe de conseillers, maintenant, Hichem Mechichi s'est entouré de tout un gang mené par la coalition du mal. On lui a appris des slogans, mais l'UGTT ne fonctionne pas avec les slogans ».
Noureddine Taboubi a poursuivi, « Nous ne sommes pas responsables de leurs crises successives, ni de leurs échecs et de leurs mauvais choix. L'UGTT a son règlement, ses motions et sa ligne de conduite qu'elle suivra indépendamment de tout ».
