Hier, Noureddine Taboubi, secrétaire général de l'Ugtt, était allé à la rencontre des cadres administratifs et syndicaux au port de Radès. Sa mission avait un objectif double : assurer le suivi des entreprises publiques et envoyer des messages clairs et rassurants sur l'avenir du secteur public et plus particulièrement le devenir du port de Radès, considéré comme l'un des moteurs de l'économie nationale. Et le S.G de la centrale syndicale ouvrière d'assurer : «L'Ugtt soutient les réformes, mais pas celles fondées sur des slogans creux. Nous sommes pour les réformes fondées sur le dialogue responsable et sur des chiffres clairs, non sur les fausses données et la propension à la cession du secteur public». Noureddine Taboubi : «L'Ugtt n'est pas responsable des ouvriers qui n'accomplissent pas leur devoir. C'est la responsabilité de l'administration plutôt que de diaboliser les ouvriers dans toutes les entreprises». Pour le S.G de l'Ugtt, toutes les parties se doivent d'assumer leurs responsabilités dans le but d'améliorer le rendement du port de Radès. Il a appelé à l'ouverture d'un dialogue sérieux à même de trouver une véritable solution en vue de sauvegarder la société Stam loin des solutions faciles de replâtrage à l'instar du licenciement des travailleurs.