Le secrétaire général adjoint de l'UGTT, Sami Tahri a publié un avertissement, samedi 11 septembre 2021, assurant que la Tunise est face à deux voies uniquement : le dialogue ou la dictature. « Deux voies et pas de troisième : Le partage et le dialogue, bien évidemment, selon des conditions ou l'autocratie et la dictature et ce qu'ils peuvent engendrer comme soumission définitive aux exigences étrangères », indique Sami Tahri, en faisant part de sa conviction qu'une Tunisie meilleure est possible, et que la tyrannie reste la pire forme de corruption.
Rappelons que plus tôt dans la journée le secrétaire général de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi avait appelé le président de la République à l'organisation d'élections anticipées et à former un nouveau gouvernement en urgence. D'autre part, la centrale syndicale a rendu publique, hier, une feuille de route concoctée par les soins de sa direction Etudes et Documentations. Dans ces quelques lignes, nous nous sommes attardés sur les propositions – en onze points – de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) pour démêler la crise politique. Une responsabilité dont le gros reposera sur le dos du président de la République, Kaïs Saïed.