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Mohsen Marzouk : Le président cherche a mettre en œuvre un projet personnel !
Publié dans Business News le 22 - 09 - 2021

Le président de Machrouû Tounes, Mohsen Marzouk, a exprimé sa déception quant à l'emploi d'un discours qui divise les Tunisiens entre patriote et traître. « Le retour de querelles byzantines, telles que le débat autour de la date de la révolution, est décevant », a-t-il déclaré.
« Les protestations du 25 juillet représentent des mouvements spontanées qui appelaient à l'amélioration de la situation socio-économique des Tunisiens, ne pas se soumettre à la demande d'octroi d'indemnisation et à trouver une solution à la crise et à la dégradation de la scène politique », a affirmé Mohsen Marzouk, lors de son passage du 22 septembre 2021, sur la radio Mosaïque FM.
Par la suite, le président de Machrouû Tounes a estimé que le président de la République essayait d'appliquer son projet politique personnel. « Je sens qu'il ne compte pas répondre aux attentes et demandes du peuple. », a-t-il déclaré.
Mohsen Marzouk a rappelé que le président avait appelé à la réinstauration de la Constitution de 1959. « Nous avons appelé à passer à la troisième République et il nous a répondu en voulant revenir à la première République ! », a-t-il déploré.
« La transition signifie l'adoption d'une stratégie : Qu'allons-nous changer d'ici 6 mois ? 8 mois ? Qui est le responsable ? Que voulons-nous accomplir ? Nous sommes dans une situation de chaos total. Ceci peut être constaté au niveau des concepts évoqués dans les différents discours, au niveau des institutions et au niveau du futur de la Tunisie », s'est-il interrogé.
Mohsen marzouk a, également, appelé à séparer le processus politique de l'économie. « La gestion du processus politique ne doit pas affamer les gens ! Le gouvernement doit gérer le quotidien des Tunisiens. Pour ce qui est de la situation politique, il ne faut pas opérer le changement dans le cadre d'un comité restreint. Ce n'est pas acceptable ! Une seule personne, quelle que soit sa qualité, ne doit pas décider à elle seule ! Nous soutenons le processus de changement basé sur le dialogue et la transparence et non-pas la personne ! », a insisté le politicien.


Au sujet de la suppression des partis politiques, Mohsen Marzouk a évoqué l'exemple des membres de la campagne explicative de Kais Saied. « Certes, les membres ne se sont pas organisés sous la forme d'un parti politique, mais, ils ont des structures, un programme, un leader et une répartition des tâches à accomplir… Il s'agit d'un parti informel… La seule différence est l'absence de visa délivré par les autorités tunisiennes… Or, seul ce dernier garantit un contrôle concernant le financement du parti », a-t-il expliqué.
De plus, Mohsen Marzouk a considéré que le président de la République fait partie du système d'avant le 25 juillet. « Il a été élu selon la législation en vigueur en 2019. Par la suite, il a nommé Mechichi et Fakhfakh. Il a appliqué l'article 80 de la Constitution de l'ancien système… On n'est toujours pas passé au nouveau système ! », a-t-il affirmé.
Selon lui, afin d'engager un véritable débat politique, nous devons changer d'approche. Il faut se fixer un objectif et entamer un dialogue permettant de l'atteindre.
Au sujet du soutien au président de la République, il a considéré qu'affirmer que le peuple soutient le président n'a aucun sens. Il peut perdre sa popularité du jour au lendemain. Il a rappelé que le peuple tunisien avait élu Moncef Marzouki et le mouvement Ennahdha. Le président de la République a obtenu quelque 600.000 voix lors du premier tour de la présidentielle de 2019. « Le peuple tunisien est diversifié », a-t-il ajouté.
Mohsen Marzouk a estimé que le passage à la troisième République peut avoir lieu selon deux approches. La première s'effectue en souplesse et dans le cadre du dialogue. La deuxième approche, par contre, représente un passage en force. Or, une seule personne ne peut décider de façon unilatérale.
Après avoir fait un rappel du changement de position de l'UGTT et plusieurs partis politiques quant à la démarche du président, Mohsen Marzouk a estimé que la Tunisie est dans une situation de blocage. « Nous faisons du surplace », a-t-il dit.
Enfin, Mohsen Marzouk a souligné l'importance de la date du 25 juillet 2021. « Nous ne devons pas gâcher cette chance historique ! Il faut se pencher sur toutes les solutions possibles. L'annonce de mesures transitoires signifie la suspension de l'application de la Constitution ! Nous pouvons, également, étudier la possibilité de fusionner le respect de la Constitution et les mesures transitoires. La troisième alternative signifie l'effondrement du pays », a-t-il insisté.


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