Le Syndicat général des inspecteurs de l'enseignement secondaire a appelé le ministère de l'Education nationale à accélérer la recherche de solutions aux problématiques qui ont accompagné la rentrée scolaire dans le cadre de la coopération avec le partenaire social représenté par les syndicats de l'éducation. Dans un communiqué daté de jeudi 23 septembre 2021 et rapporté par la Tap, le syndicat a mis en garde contre le fait que l'année scolaire a démarré dans des circonstances difficiles, de nombreux établissements ayant connu une surpopulation sans précédent, le nombre d'élèves dépassant leur capacité, outre la détérioration des infrastructures et le retard de la publication des textes réglementaires comme le calendrier scolaire et celui du contrôle continu. l'organisation a, par ailleurs, demandé l'ouverture d'une enquête administrative sur ce qu'elle a qualifié d'abus commis par un certain nombre de délégués régionaux de l'éducation à l'encontre des inspecteurs, et le manquement de certains d'entre eux à leur devoir de faciliter la tâche des inspecteurs, les blâmant de la détérioration de la situation éducative. Le syndicat a profité de l'occasion pour activer les textes légaux réglementant les tâches des inspecteurs, notamment le dernier en date la note ministérielle sur la facilitation des missions publiée le 15 septembre, et qui précise, selon ce même document, les aspects organisationnels administratifs et pédagogiques.
Le Syndicat général des inspecteurs de l'enseignement secondaire a rappelé que leur corps travaille en coopération totale avec toute la famille éducative afin de développer les performances de l'école publique, niant toute tentative d'outre passer leurs fonctions habituelles grâce à cette note, suite au refus de son application par la Fédération générale de l'enseignement secondaire.
Notons que la Fédération générale de l'enseignement secondaire a estimé que cette note ministérielle alourdit les tâches des inspecteurs en leur confiant de nouvelles missions hors de leurs attributions initiales et créant une interférence intentionnelle entre ce corps et les autres acteurs du processus éducatif. A préciser que la Fédération de l'enseignement de base a refusé aussi l'application de cette note.