La France envisage de durcir les modalités d'octroi des visas aux Tunisiens, a fait savoir le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal sur Europe 1 ce matin du mardi 28 septembre 2021. Cette décision concerne, également, l'Algérie et au Maroc. Selon la radio, la baisse serait de 30% pour la Tunisie et de 50% pour l'Algérie et le Maroc, en prenant 2020 comme année de référence.
L'Algérie et au Maroc ont rapidement réagi à cette annonce. Selon l'agence de presse algérienne, Amar Belani, envoyé spécial chargé de la cause du Sahara Occidental et des pays du Maghreb Arabe, a déploré une décision « disproportionnée » et « malencontreuse » qui intervient à la veille du déplacement d'une délégation algérienne à Paris.
Le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, a qualifié, pour sa part, cette décision d' « injustifiée », affirmant, lors d'une conférence de presse, que les arguments émis par la France ne reflètent pas la réalité des relations de coopération entre les deux pays.
Le ministère tunisien des Affaires étrangères n'a, à l'heure de la rédaction de ces lignes, toujours pas réagi à cette annonce qui a pourtant fait l'actualité de ce mardi.
Cette décision prise par la France a été très critiquée. On lui reproche, notamment, de favoriser la migration clandestine qu'elle est censée combattre. Plusieurs réactions ont par ailleurs émané de la part des Tunisiens, déplorant le fait d'être lésés par une décision prise à cause de la politique de leur Etat. En vertu de cette nouvelle restriction, il ne sera, en effet, plus possible à de nombreux Tunisiens de se déplacer en France pour affaires ou même pour rendre visite à leurs familles.