L'ancien ministre des Affaires locales et de l'Environnement, Riadh Mouakher, s'est expliqué dans un communiqué publié aujourd'hui, mardi 5 octobre 2021, sur son assignation à résidence. L'ancien ministre explique qu'il avait d'abord démenti cette information lorsqu'elle est sortie dans les médias, le 6 août dernier car il n'avait, à l'heure de sa médiatisation, reçu aucune notification officielle ou même non-officielle. Il précise avoir été informé oralement de cette assignation quelques heures après et sans connaitre, jusqu'à aujourd'hui, les raisons d'une telle décision.
Riadh Mouakher explique que depuis deux mois, et malgré une requête envoyée au chargé de la gestion du ministère de l'Intérieur et au tribunal administratif, le 11 août dernier, il demeure interdit de reprendre ses activités de médecin spécialiste en anesthésie et réanimation dans une clinique privée « ce qui constitue un dommage impossible à rattraper ». Riadh Mouakher s'adresse donc, dans ce communiqué, à l'opinion publique afin d'expliquer qu'il demeure aujourd'hui privé de ses droits civiques et humains alors qu'il ignore encore le contenu de la plainte dont il fait l'objet et qu'il estime qu'il « ne représente aucun danger justifiant une telle privation de liberté ». « Je suis prêt à rendre des comptes à la justice et je suis pleinement convaincu d'avoir accompli ma mission en toute conscience et sans commettre la moindre infraction délibérée dans toutes les taches dont j'avais la responsabilité » écrit l'ancien ministre. Tout en exprimant sa « totale confiance en le chef de l'Etat qui a prouvé à maintes reprises son attachement à respecter la loi et les libertés », Riadh Mouakher précise qu'il « ne ménagera aucun effort pour prouver son innocence ».