Le bureau exécutif du mouvement Ennahdha réuni, hier, sous la présidence de Rached Ghannouchi a rendu public un communiqué, ce jeudi 21 octobre 2021, affirmant la nécessité de mettre un terme à l'Etat d'exception "qui a favorisé la concentration des pouvoirs" et refusé le principe de l'inclusion pour résoudre les crises politiques et revenir vers la légitimité constitutionnelle. Le mouvement Ennahdha a appelé à la nécessité de la reprise des travaux du Parlement, dénonçant "le blackout médiatique" à propos de la situation économique, la loi de Finances 2022 et la loi de Finances complémentaires 2021.
Ennahdha a mis en garde contre les discours incitant à la haine et accusant des personnalités nationales de traitrise, considérant les mesures exceptionnelles comme étant inconstitutionnelles. Le mouvement estime que ces mesures ont nui aux acquis et à la réputation de la Tunisie post-révolutionnaire, ce qui a conduit à un isolement du pouvoir tunisien à l'échelle nationale et internationale.
Le mouvement présidé par Rached Ghannouchi a dénoncé la privation des députés de leurs salaires, considérant qu'il s'agit d'un acte vindicatif, et ce en vertu du décret 117 qui les as privés de leur droit au travail appelant, dans ce sens, à mettre un terme immédiat à cette injustice.