La présidente du PDL, Abir Moussi et ses partisans poursuivent leur sit-in ouvert près du siège de l'Union des Oulèmas musulmans pour la deuxième nuit consécutive, où ils ont dû passer la nuit d'hier à découvert. Aujourd'hui, Abir Moussi a décidé d'installer une tente, un dispositif qui lui avait été interdit, bien qu'elle assure avoir informé les autorités concernées de cela. Cependant, des policiers sont venus sur les lieux. Ils ont descendu le conducteur de la voiture transportant la tente pour partir avec. Alors que la voiture s'apprêtait à partir, la présidente du PDL s'est positionnée devant le véhicule pour l'en empêcher, mais le policier n'a pas reculé et a foncé sur elle. Ses collègues l'ont sommé de faire marche-arrière tout en éloignant Abir Moussi pour qu'il puisse partir avec la tente. Abir Moussi a crié au scandale estimant qu'il s'agit d'une tentative de meurtre et que le pouvoir en place n'épargne aucun effort pour entraver son action contre l'Union des Oulèmas musulmans, responsable des financements étrangers du terrorisme en Tunisie, selon elle. La présidente du PDL a indiqué sur sa page Facebook, qu'elle est persuadée que le 25-juillet était un prétexte pour sortir les députés du PDL du parlement pour les faire taire et alléger la pression sur Rached Ghannouchi. Elle a ajouté qu'il s'agit d'un plan diabolique pour prendre le pouvoir et changer les règles électorales afin d'empêcher les destouriens de parvenir au pouvoir à travers les urnes. La présidente du PDL affirme qu'on a donné l'ordre de l'éliminer depuis un moment. Elle ajoute que certains essayent de trouver le meilleur moyen pour maquiller son assassinat, dénonçant la complicité et le silence des forces progessistes qui ne veulent que parvenir à se positionner sur le nouvel échiquier politique.