Le secrétaire général adjoint et porte-parole de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, est revenu sur la décision de la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, interdisant les négociations avec les syndicats sans l'aval de la présidence du gouvernement. Le syndicaliste a ainsi dénoncé cette décision en ces termes : « Après que le ministère des Affaires sociales contribuait à la réconciliation en résolvant les conflits du travail et en annulant les grèves à plus de 75%, et ce suite à l'obtention d'accords satisfaisants pour toutes les parties, et après avoir été le berceau du dialogue social et le parrain de la négociation collective, le ministère deviendra le plus grand encouragement des grèves à cause de la circulaire 20 du 9 décembre 2021 ». Et de soutenir que l'Organisation internationale du Travail tranchera dorénavant en cas de conflit.
Rappelons que la cheffe du gouvernement Nejla Bouden avait fixé, dans une circulaire datée du 9 décembre 2021 à l'attention des ministres, des secrétaires d'Etat, des PDG et DG d'entreprises ou d'institutions publiques, certaines mesures à respecter pour entamer des négociations avec les syndicats.