Le mouvement Ennahdha a affirmé que l'état de santé du député et vice-président du parti Noureddine Bhiri, qui avait été assigné à résidence dans un endroit non-communiqué puis transféré à l'hôpital Habib Bougatfa à Bizerte, s'est fortement dégradé. Dans un communiqué du 5 janvier 2022, le mouvement a tenu le président de la République, Kaïs Saïed et le ministre de l'Intérieur, Taoufik Charfeddine, comme responsables de toute atteinte à l'intégrité physique de Noureddine Bhiri. Le communiqué a réaffirmé que Noureddine Bhiri était victime d'enlèvement et de disparition forcée. Ennahdha a appelé à sa libération La même source a affirmé que les arguments présentés par Taoufik Charfeddine lors d'une conférence de presse tenue le 3 janvier 2022, étaient sans fondement. Elle a, à ce sujet, rappelé le communiqué émanant du bureau de presse du ministère public près du tribunal de première instance de Tunis contredisant certains propos rapportés par le ministre.