Le secrétaire général du Parti des travailleurs, Hamma Hammami, a nié, dans un post publié jeudi 6 janvier 2022, sur les réseaux sociaux, avoir commis le moindre délit électoral et accusé Kaïs Saïed de vouloir salir l'image de tous les politiciens sans distinction. « Me citer parmi d'anciens candidats à la présidentielle accusés d'avoir commis des délits électoraux entre dans le cadre du projet de Kaïs Saïed qui vise à salir les politiciens et à distraire les gens de leurs vraies préoccupations. Contrairement à lui je n'ai commis aucun délit, et je le défie de lever son immunité et de répondre à ce qui est paru dans le rapport de la Cour des comptes » a écrit le leader de gauche.
Hier, le bureau de communication du Tribunal de première instance de Tunis a annoncé, par voie de communiqué, que 19 personnes devraient être déférées devant le Tribunal de première instance de Tunis pour délits électoraux. Il s'agit, selon le communiqué de : Nabil Karoui, Youssef Chahed, Abdelkrim Zbidi, Rached Ghannouchi, Rabiâa Ben Amara, Slim Riahi, Safi Saïd, Hamadi Jebali, Hamma Hammami, Selma Elloumi, Mouhamed Sghir Ennouri, Moncef Marzouki, Néji Jalloul, Hechmi Hamdi, Elyes Fakhfakh, Mehdi Jomâa, Mongi Rahoui, Lotfi Mrayhi et Saïd Aïdi.
Les accusés ont été déférés devant la chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Tunis pour des délits liés à la violation de l'interdiction de la publicité politique, à l'utilisation de la propagande illégale à travers les réseaux sociaux et de publicité au cours de la période du silence électoral. Le bureau de communication du Tribunal de première instance indique qu'il n'a pas été possible de déférer d'autres personnes devant le tribunal pour des raisons liées à la mise en mouvement de l'action publique, en rapport avec leur statut de contrevenant et l'achèvement des enquêtes.