Au cours d'une cession de formation des cadres du PDL, la présidente du parti, Abir Moussi, a expliqué que « le PDL a choisi d'être dans l'opposition et ce malgré les appels du pouvoir à le rejoindre ». Durant cette cession, qui a eu lieu samedi 5 mars, Mme Moussi a assuré que : « La posture de l'opposant est celle qui s'impose dans ces circonstances. C'est là le droit chemin ! ». Dans son discours, elle a répété devant son public, « vouloir reprendre en main l'Etat tunisien » et a pointé du doigt « ces anciens du PDL qui ont abandonné le parti pour aller rejoindre les cercles du pouvoir ». Virulente à l'encontre du président de la République, qu'elle n'a pas hésité de qualifier de dictateur, Abir Moussi a dit « qu'on n'a jamais vu une telle dictature par le passé ». « Aujourd'hui, je suis malaimée car je ne pactise pas. Je ne prends pas de dessous de table ! », a-t-elle martelé. Opposée au « changement » du 25 juillet 2022, Abir Moussi est actuellement en pole position des intentions de vote aux législatives prochaines, prévue en décembre 2022.
