Le dirigeant nahdhaoui et ancien ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, a réagi, mardi 9 août 2022, à la proposition du président de la République, Kaïs Saïed, d'impliquer les citoyens dans la réhabilitation des établissements scolaires en prévision de la rentrée 2022-2023. Lundi, lors d'une rencontre avec sa cheffe du gouvernement, Najla Bouden, sur les préparatifs à la rentrée scolaire, le locataire de Carthage a évoqué la possibilité d'impliquer les citoyens dans le réaménagement des espaces scolaires et universitaires.
C'est de cette idée que le dirigeant nahdhaoui s'est gaussé rappelant les longs discours du président de la République sur « les milliards de milliards détournés par de hauts responsables qu'il faut récupérer et les richesses dont jouit la Tunisie ». « Oui, les gens peuvent faire preuve de solidarité même s'ils sont dans le besoin, seulement dans le cadre d'un Etat libre et juste qui respecte leur dignité et leur volonté et non dans le cadre de l'Etat de Kaïs Saïed qui a violé les droits et les devoirs, s'est accaparé les pouvoirs, a falsifié les élections et leur a infligé davantage de chagrin, de tristesse et de pauvreté », a-t-il écrit sur sa page Facebbok.
Rafik Abdessalem a avancé que la proposition de Kaïs Saïed était une preuve que celui-ci entrainait la Tunisie vers la faillite. « Nous sommes passés de l'Etat des milliards de milliards à un Etat qui fait l'aumône », a-t-il estimé.