Mohamed Ali Boughdiri, qui succède à Fethi Sellaouti au poste de ministre de l'Education, a pris ses fonctions lors d'une cérémonie de passation tenue ce mardi 31 janvier 2023, au siège du ministère. Le nouveau ministre s'est dit honoré de la confiance que le président de la République place en sa personne, et exprimé sa détermination à œuvrer avec sérieux et respect pour le bien du système éducatif et du pays. Mohamed Ali Boughdiri a commencé par remercier Fethi Sellaouti pour le travail accompli le qualifiant de figure scientifique du pays, et salué tous les efforts du cadre éducatif et administratif pour avoir œuvré à la réforme du secteur malgré toutes les difficultés qu'il traverse. Il a souligné qu'il poursuivra ce travail pour consacrer le principe de la continuité de l'Etat et que sa direction du ministère dans la période à venir se fera en concertation avec les différents acteurs du secteur ajoutant qu'il collaborera avec toutes les parties pour gérer les dossiers, considérant que tous les problèmes peuvent être résolus par le dialogue. Le ministre a assuré qu'il appelle tous les acteurs éducatifs et les parties sociales à engager la mise en œuvre des réformes ambitionnées pour l'école tunisienne, soulignant qu'il s'appuiera sur toutes les compétences dont regorge le ministère pour mener à bien sa mission. Mohamed Ali Boughdiri, a été désigné lundi 30 janvier 2023, ministre de l'Education, par le président de la République, Kaïs Saïed est un syndicaliste et homme politique tunisien. Mohamed Ali Boughdiri est titulaire d'un doctorat en Chimie de la Faculté de Tunis. Il a occupé le poste de secrétaire général de l'Union régionale du Travail de Ben Arous, une des plus grandes zones industrielles en Tunisie. Il a été élu secrétaire général adjoint de l'UGTT chargé du secteur privé lors du congrès de 2017. Mohamed Ali Boughdiri a eu des différends avec la direction actuelle de la centrale syndicale et s'est clairement opposé au congrès extraordinaire de l'UGTT qui avait eu lieu en juillet 2021. Ce congrès avait permis, à travers la révision des statuts de la centrale syndicale, aux membres du bureau exécutif d'être élus pour trois mandats successifs.