Le porte-parole officiel de la Direction générale de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli est revenu, durant la soirée du mardi 25 avril 2023, lors de son intervention sur la chaîne Attessia, dans l'émission Rendez-vous 9, sur les efforts déployés par les autorités maritimes afin de lutter contre le phénomène de la migration illégale. « En 48 heures, les unités maritimes de la Garde nationale, en particulier la Garde maritime du centre dans les gouvernorats de Sfax et de Mahdia et de l'île de Kerkennah, ont réussi à contrecarrer 51 opérations de migration clandestine » a signalé le responsable.
Houssemeddine Jebabli a révélé que « 1.207 des 1.242 migrants clandestins ayant participé à ces opérations sont de nationalités subsahariennes, environ trente individus sont de nationalité tunisienne, tandis que les autres sont de différentes nationalités arabes dont une seule d'origine asiatique ». L'intervenant a précisé que les unités concernées ont réussi à déjouer ces opérations durant la nuit du 23 et 24 avril courant.
Le colonel-major a également fait savoir que « les unités de la garde maritime du district du Centre, ont contrecarré une opération de migration illégale dans la ville côtière de Bekalta et que 19 Tunisiens ont été interceptés, dont cinq personnes de différentes tranches d'âges appartenant à la même famille » Houssemeddine Jebabli a affirmé que le ministère tunisien de l'Intérieur accorde beaucoup d'importance au dossier de la migration irrégulière compte tenu des recommandations des hauts responsables du département à l'état-major de la Garde nationale. « Des réunions périodiques sont organisées afin de discuter des points stratégiques et opérationnels du dossier avec toutes les autorités concernées, notamment les unités terrestres du district du Centre de Sfax, Mahdia et Kerkennah, les unités du district de Sfax, Mahress et Jebeniana ainsi que le district de Mahdia et d'El Jem ». En réponse à la question de la journaliste Malek Bakkari quant à la nationalité des organisateurs des opérations de migration clandestine, l'interviewé a noté : « nous évoquons actuellement des organisateurs subsahariens, dont certains qui ont créé l'industrie de fabrication clandestine de bateaux » avant de préciser que tout est archivé sur le portail du département de l'Intérieur.