La mairie de Barcelone (Espagne) a décidé, depuis vendredi 24 novembre 2023, de rompre toutes ses relations institutionnelles avec Israël en signe de protestation contre l'agression à Gaza. Elle a déclaré que sa décision resterait en vigueur jusqu'à ce qu'un "cessez-le-feu soit instauré et que les droits du peuple palestinien soient assurés". La résolution adoptée par le conseil municipal stipule que toutes les attaques contre les civils sont condamnables, de même que "toute punition collective, expulsion forcée, destruction délibérée de maisons et d'infrastructures civiles, ainsi que la coupure des approvisionnements en énergie, en eau, en nourriture et en fournitures médicales pour les habitants de la bande de Gaza". La mairie de la capitale catalane estime que les principaux obstacles à la paix durable sont l'occupation et la colonisation des territoires palestiniens, ainsi que le déni des droits du peuple palestinien, selon la résolution.
Il convient de noter que ce n'est pas la première fois que Barcelone rompt ses liens avec Israël, malgré son partenariat avec la ville de Tel Aviv pendant 25 ans. En février de l'année dernière, la maire de la ville à l'époque, Ada Colau, a annoncé la suspension de l'accord de jumelage et a écrit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que cette décision resterait en vigueur tant qu'Israël ne mettrait pas fin à ses violations des droits du peuple palestinien et ne respecterait pas pleinement ses engagements en vertu du droit international. Au début du mois de septembre 2023, le nouveau maire de Barcelone est revenu sur la suspension du jumelage avec Tel-Aviv, faisant marche arrière sur la décision de sa prédécesseure.