Le parlement italien a approuvé, mercredi 10 janvier 2024, le Plan Mattei pour l'Afrique, suite aux amendements introduits en première lecture au Sénat. Ce projet italien sera « tout le contraire du néocolonialisme », selon une déclaration du ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani à Radio anch'io, rapportée par l'Agence de presse Nova. Ce projet vise, selon ses dires, à aider le continent africain à se développer, mais dans une optique de partenariat et d'amitié. « C'est un outil pour mettre notre savoir-faire à la disposition de l'Afrique. Je pense à Eni, qui est l'un de nos grands atouts, capable d'extraire et de produire des ressources énergétiques, et nous voulons mettre ces capacités à disposition », a-t-il affirmé avant d'ajouter : « Il s'agit là de faire un choix de partenariat, un choix qui permettra à l'Italie d'être un protagoniste sur le continent africain », pour en faire « notre meilleur interlocuteur ». « Si nous ne le faisons pas, les Chinois ou les Russes le feront », a-t-il signalé. Elaboré sur une durée de quatre ans, le Plan Mattei sera, selon les médias italiens, structuré selon des domaines d'intervention tels que la coopération au développement, la promotion des exportations et des investissements, l'éducation et la formation, la santé, la sécurité alimentaire, l'exploitation durable des ressources naturelles, la protection de l'environnement, le renforcement des infrastructures, y compris les infrastructures numériques, la prévention et la lutte contre l'immigration irrégulière et la gestion des flux migratoires légaux, et le partenariat dans les domaines de l'aérospatiale et de l'énergie, l'économie circulaire et le recyclage.
