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Une pétition nationale dénonçant la confiscation du droit des Tunisiens à exprimer librement leur volonté
Publié dans Business News le 22 - 04 - 2024

Plus d'une centaine de personnalités politiques, de la société civile et des médias ont signé une pétition nationale dénonçant la confiscation du droit des Tunisiens à exprimer librement leur volonté.
Le texte de la pétition expose le contexte : « Le président de la République a récemment déclaré et à plusieurs reprises que ses adversaires à la prochaine élection présidentielle voulaient détruire l'Etat de l'intérieur et tentaient d'opérer un retour en arrière. Il a ajouté que la Tunisie vivait une guerre de survie ou d'anéantissement. Le président de la République a également fustigé l'intérêt que portent de nombreuses parties politiques au scrutin présidentiel en retour de leur boycott des autres rendez-vous électoraux qu'a connu le pays depuis 2021. Il a qualifié ceux résidant à l'étranger et qui envisagent de se présenter à la présidentielle de personnes qui se jettent dans les bras de l'étranger, stigmatisant ainsi le patriotisme de millions de Tunisiennes et Tunisiens de l'étranger. Nombre d'entre eux ont d'ailleurs été empêchés de se présenter aux élections législatives de 2022 après la révision de la loi électorale par le décret 55 du 15 septembre 2022 ».
La pétition relève également les récentes déclaration des membres de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), qui ont affirmé qu'une décision sera émise pour modifier des points de la loi électorale relatifs à l'élection présidentielle : la nationalité et l'âge des candidats. « D'autre part, il a été confirmé dans certains médias que ces révisions comprendront des conditions supplémentaires notamment la présentation du bulletin n°3 et d'un certificat de résidence, en plus de l'obligation que les dix mille parrainages passent par la signature légalisée ».
Les signataires ont tenu à rappeler que Kaïs Saïed a été élu sur la base de l'actuelle loi électorale. Ils ont de ce fait mis en garde contre les atteintes à l'intégrité et la transparence de la prochaine élection, « ce qui affectera sa légitimité… et constituera une rupture du contrat social post-révolution et poussera le pays vers l'inconnu ».
Ces personnalités appellent donc à :
« -Ne pas porter atteinte au processus électoral en ajourant de nouvelles conditions et ne pas restreindre les activités des candidats ;
-Ne pas exploiter les moyens de l'Etat, directement ou indirectement, à des fins de propagande électorale ;
-Ne pas priver les candidats à l'encontre desquels des verdicts définitifs n'ont pas été émis de se présenter ;
-Libérer les détenus politiques, notamment les candidats à la présidentielle, et les juger en étant libres ;
-Mise en place de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature, lever la mainmise du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire en abrogeant le décret de révocation des 54 juges et mettre fin aux mutations des magistrats en dehors du cadre de la loi et de la constitution.
-Abolir le décret 54 et revenir aux décrets 115 et 116 encadrant les médias, mettre fin à la mainmise sur la télévision et la radio publiques et les ouvrir aux soutiens du processus comme à ses opposants, notamment aux candidats à la présidentielle. »
Les signataires ont par ailleurs souligné que le peuple tunisien est souverain, qu'il a le droit de choisir librement à travers les urnes et qu'aucune tutelle sur le peuple ni confiscation de son droit d'exprimer sa volonté librement ne doit avoir lieu. Ils affirment ainsi que tout candidat a le droit de présenter sa vision et son programme et qu'il était illégal d'empêcher ses concurrents en se donnant la préséance dans la course électorale. L'Isie est de ce fait appelée à ne pas céder aux pressions du pouvoir exécutif et à ne pas réviser les conditions de candidature hormis l'âge et la nationalité.
Les signataires ont aussi rappelé le rôle joué par les Tunisiens résidant à l'étranger rejetant leur stigmatisation.
Ils ont, en définitive rappelé que le boycott du peuple et des forces politiques et civiles des précédents scrutins, résulte du rejet de la plupart des Tunisiens du système de gouvernance par les bases que le pouvoir tente d'instaurer dans la confusion. Ils ont affirmé que « ce qui ressort de la prochaine élection, c'est la possibilité de lancer des réformes afin d'abolir ce système de gouvernance par les bases et établir un système politique démocratique et efficace, en plus du sauvetage économique qui fera sortir le pays de la crise dans le cadre du respect de la constitution et de la loi ».


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