Le membre de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Aymen Boughattas a réaffirmé que les jugements prononcés par l'assemblée générale du tribunal administratif au sujet des dossiers de candidature rejetés étaient non précis et manquaient de clarté. S'exprimant le 18 septembre 2024 durant « Studio Watania » de Zina Zidi, Aymen Boughattas a assuré que l'Isie ne refusait pas l'application des jugements prononcés par le tribunal administratif, mais qu'elle s'était retrouvée dans l'impossibilité de le faire. Pour ce qui est de la décision portant explication du jugement, le membre de l'Isie a considéré que la prononciation de ce jugement confirmait ce manque de clarté.
Aymen Boughattas a, également, considéré qu'un magistrat n'avait pas à se prononcer dans les médias au sujet des jugements qu'il a prononcés. Le rôle du tribunal s'arrête, selon lui, à la prononciation de jugement. Pour M. Boughattas, l'application de ces derniers relèverait des prérogatives de l'Isie. Pour rappel, les candidatures de Mondher Zenaidi, Abdellatif Mekki et Imed Daïmi ont été initialement rejetées par l'Isie. Par la suite, ils ont obtenu gain de cause auprès du tribunal administratif. Néanmoins, l'Isie a jugé ces décisions floues et manquant de clarté.
