Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Médenine, Fathi Baccouche, a indiqué, mardi 1er octobre 2024, que le ministère public a autorisé l'arrestation de quatre personnes soupçonnées d'être des intermédiaires qui se trouvaient parmi les migrants clandestins à bord de l'embarcation qui a fait naufrage, hier, à Djerba. Dans une déclaration accordée à la correspondante de la Radio nationale, le responsable a précisé que trois mandats de recherche ont été émis à l'encontre de personnes suspectées d'être les organisateurs de l'opération. A l'aube du lundi, une embarcation clandestine a chaviré au large de l'île de Djerba. Le naufrage a fait, selon les premières données, quinze victimes, 31 personnes ont survécu. Les unités de la garde maritime, de la protection civile et de la marine poursuivent les recherches des personnes disparues. Le porte-parole de la direction générale de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli, a indiqué, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, que le bilan n'a pas encore changé, notant qu'un hélicoptère est en train de renforcer les efforts des unités dans la recherche des disparus au large des côtes de Djerba. Le responsable a souligné que la sous-direction de la garde maritime de Djerba a été chargée de la procédure judiciaire en coordination avec le ministère public. Il a ajouté que le nombre de personnes qui se trouvaient sur l'embarcation n'a pas encore été défini et que l'enquête se poursuit pour déterminer les circonstances du drame. On notera que parmi les victimes on déplore le décès de trois membres d'une même famille. Les parents ainsi qu'un enfant de moins de deux ans ont péri dans le naufrage, le deuxième enfant, âgé de six ans, a survécu.
