Le président de la Ligue tunisienne pour la défense des Droits de l'Homme (LTDH), Bassem Trifi a exprimé son attachement quant à la politique du dialogue et a exprimé son opposition envers le discours basé sur les accusations infondées de corruption et de trahison. Il a appelé à un allégement des tensions politiques et du climat politique en Tunisie. Invité le 5 novembre 2024 à "Midi Express" de Myriam Belkadhi sur Express Fm, Bassem Trifi a réitéré l'attachement de la LTDH à la défense des droits et des libertés et à la cause palestinienne. Il a considéré que le contenu de la lettre rendue publique par la section de Sfax de l'organisation était infondé et qu'elle avait pour but de nuire à la ligue.
Il a démenti toute accusation évoquant la normalisation de la LTDH avec l'entité sioniste et a expliqué que l'ONG a rompu tout lien avec des bailleurs de fonds soutenant l'entité sioniste et l'occupation de la Palestine. Il a assuré que la présidente de la section de Sfax de la LTDH refusait de débattre avec le bureau exécutif national. Le président de l'organisation a déploré le climat tendu en Tunisie. Il a évoqué le lynchage des personnes et les campagnes d'incitation reposant sur des accusations de trahisons. Bassem Trifi a affirmé que la LTDH avait pour but de militer pour la défense et la préservation des droits et des libertés et non pour s'engager politiquement. D'un autre côté, le président de la LTDH a, également, considéré que Ayachi Zammel, candidat à la présidence condamné à plus de trente ans de prison, faisait l'objet d'une grande injustice. Il a, aussi, critiqué le non-respect des décisions du tribunal administratif et la révision de la loi électorale en pleine campagne et à quelques jours du scrutin.