L'ancien député et dirigeant d'Attayar, Hichem Ajbouni est revenu sur les arrestations et les convocations à comparaître devant la justice d'homme d'affaires, de cadres administratifs, de créateurs de contenu, d'activistes, militants, syndicalistes, politiciens, de journalistes et de citoyens. Dans une publication Facebook du 10 novembre 2024, Hichem Ajbouni a considéré que ces arrestations et ces convocations servaient d'écran de fumée et avaient pour véritable but de dissimuler l'échec du pouvoir en place. Il a rappelé la détention de certains individus pour une durée de plus de 600 jours. Il a cité l'exemple de Ghazi Chaouachi, Issam Chebbi, Jaouhar Ben Mbarek, Abdelhamid Jelassi et Khayam Turki. D'autres détenus auraient pu, selon lui, être laissés en liberté en raison de leurs âges tels que Sihem Ben Sedrine, Rached Ghannouchi et Ridha Charfeddine. Il a, également, mentionné la convocation de l'activiste, Asrar Ben Jouira et de la journaliste Khaoula Boukrim. Hichem Ajbouni a déploré l'absence d'un discours positif, de paroles apaisantes, d'un projet national, d'un rêve collectif, d'un discours portant sur l'avenir, d'idées novatrices réformant la situation économique et sociale ou de réalisations changeant la situation des Tunisiens. Il a considéré que la Tunisie vivait dans une réalité amère. Il a affirmé qu'il n'y avait pas lieu de parler de construction et d'édification en temps d'injustices, d'atteinte, d'exclusion, de haine et de décisions arbitraires.
