La 14e Chambre criminelle de la Cour d'appel de Tunis a condamné le président de l'Union populaire républicaine (UPR) Lotfi Mraihi, à six mois de prison ferme, durcissant ainsi le jugement prononcé en première instance de six mois de prison avec sursis. Lotfi Mraihi a été condamné pour propagation de fausses informations touchant à la sûreté de l'Etat. Il avait expliqué avoir dit que « Kaïs Saïed a échoué, que sa cote de popularité a régressé et qu'il patauge » ce qui a été considéré comme une fausse information. Candidat malheureux à la présidentielle de 2019, Lotfi Mraihi avait annoncé son intention de se porter candidat à la présidentielle d'octobre 2024 avant d'être poursuivi puis arrêté le 3 juillet 2024.
Il a déjà été condamné, jeudi 18 juillet 2024, par la chambre correctionnelle près le Tribunal de première instance de Tunis, à huit mois de prison, deux mille dinars d'amende et l'interdiction, à vie, de se présenter aux élections une fois rendu le jugement définitif. Lotfi Mraihi est accusé, dans cet autre dossier, d'avoir offert de l'argent pour influencer la volonté des électeurs lors de l'élection présidentielle en 2019.