L'Organisation internationale de la protection des enfants méditerranéens (OIPEM) a appelé, dans un communiqué publié le samedi 7 décembre 2024, à l'imposition d'amendes aux parents dont les enfants sont impliqués dans des actes d'agression ou de vandalisme au sein des établissements scolaires. L'organisation a également souligné l'importance de modifier les règlements intérieurs des écoles, en rendant leur signature obligatoire par les parents. Ces derniers seraient ainsi tenus responsables en cas de non-respect des règles par leurs enfants. Par ailleurs, l'OIPEM a exhorté le ministère de l'Education à interdire strictement l'utilisation des smartphones dans les établissements scolaires. Elle recommande l'application de sanctions sévères à l'encontre des élèves qui enfreindraient cette règle. L'organisation s'est alarmée de la hausse inquiétante des cas de violence en milieu scolaire, qui se répand dans plusieurs régions. Elle appelle à une mobilisation collective et au lancement d'une campagne de sensibilisation pour enrayer ce phénomène préoccupant. Ce cri d'alarme intervient après un drame survenu à Chebba, où un enseignant s'est immolé par le feu la semaine dernière. Victime de harcèlement et d'intimidation répétés, tant par des élèves que par des individus extérieurs à son établissement, cet acte désespéré a profondément choqué l'opinion publique. Les agressions en milieu scolaire, de plus en plus fréquentes ces derniers mois, continuent de défrayer la chronique, illustrant l'ampleur de la violence qui s'intensifie face à l'absence de mesures efficaces pour l'endiguer.