Des informations ont circulé, dans la soirée du mardi 21 janvier 2025, affirmant la saisie d'un camion prétendument chargé d'une grande quantité de drapeaux du mouvement Ennahdha, d'uniformes militaires et de documents sensibles, notamment des cartes militaires. Des publications sur les réseaux sociaux ont déclaré ce qui suit : « Il y a quelques instants, les unités de la Garde nationale, à la suite d'une embuscade bien planifiée, ont saisi un camion chargé d'une grande quantité de drapeaux du mouvement Ennahdha, d'uniformes militaires et de documents sensibles, y compris des cartes militaires. Le conducteur et ses accompagnateurs ont été arrêtés. »
La large diffusion de cette information sur des centaines de pages a provoqué un état de panique parmi les Tunisiens. Face à la gravité de ces allégations, nous avons mené une enquête pour en vérifier la véracité. Notre enquête a retracé l'origine de cette rumeur. Celle-ci remontre à une publication sur les réseaux sociaux de Nizar Oueslati, un blogueur connu sous le pseudonyme de « Nizar Dax ». Il a partagé le post suivant à 21h, avant qu'il ne soit repris par d'autres pages : « Un camion transportant une grande quantité de drapeaux du mouvement Ennahdha, ainsi que des documents sensibles liés au terrorisme, a été saisi, et le conducteur a été transféré au Pôle antiterroriste. »
Il est important de noter que cette publication ne cite aucune source crédible, ce qui a alimenté la confusion et semé la panique parmi ses abonnés.
Pour vérifier ces allégations, nous avons contacté le porte-parole de la Direction générale de la Garde nationale, Houssameddine Jbabli. Celui-ci a catégoriquement démenti ces informations, déclarant : « Aucune opération ni saisie de ce genre n'a eu lieu. Ces rumeurs sont infondées et dénuées de tout fondement. »
Les allégations concernant la saisie d'un camion transportant des drapeaux du Mouvement Ennahdha, des uniformes militaires et des documents sensibles sont fausses. Elles proviennent d'une publication non vérifiée sur les réseaux sociaux et ne sont appuyées par aucune preuve crédible ou confirmation officielle. La Garde nationale a explicitement démenti cette information.
