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Vaccin contre le papillomavirus - Les antivax crient au complot au mépris de la science
Publié dans Business News le 19 - 02 - 2025

L'annonce récente du ministère tunisien de la Santé concernant le lancement d'une campagne de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) à partir du mois d'avril prochain a suscité un débat important dans le pays. Bien que cette initiative vise à protéger les jeunes filles contre le cancer du col de l'utérus, l'une des principales causes de décès par cancer chez les femmes, elle a également donné lieu à diverses théories du complot et inquiétudes parmi les internautes.

Sur les réseaux sociaux, les commentaires complotistes et antivax ont fusé. Beaucoup de personnes ont assuré que le vaccin contre le VPH fait partie d' « un complot plus large visant à nuire à la société tunisienne ». Ils soutiennent que le vaccin est promu par des entités étrangères ou des organisations ayant des agendas cachés, tels que la réduction de la population ou la mise en danger de la jeunesse tunisienne. Ces affirmations, bien que dépourvues de preuves scientifiques, gagnent du terrain en raison de la méfiance envers le gouvernement et les organisations internationales de santé.
Ce qui revenait également fréquemment dans les discussions est de savoir pourquoi le vaccin est administré à des jeunes filles qui ne sont pas encore sexuellement actives ou mariées. Les critiques estiment que le VPH étant une infection sexuellement transmissible, « il est inutile ou inapproprié de vacciner les filles à un si jeune âge ».
Un autre commentaire répandu est que le vaccin contre le VPH « pourrait causer l'infertilité chez les filles ». Cette affirmation a été démentie par de nombreuses études, mais elle continue de circuler, semant la peur parmi les parents. L'origine de ce mythe est souvent liée à de la désinformation et le manque d'information.
Certains théoriciens du complot affirment en effet que le vaccin fait partie d'un « effort mondial pour réduire la population dans les pays en développement, y compris la Tunisie ». Dans leurs propos ils soutiennent que le vaccin pourrait avoir des effets secondaires à long terme conçus pour limiter la fertilité ou nuire aux générations futures.

Face à la controverse et à la montée des antivax, il est nécessaire de relever que le vaccin contre le VPH est un outil essentiel pour prévenir le cancer du col de l'utérus et d'autres maladies liées au VPH. Ceci est scientifiquement prouvé. Le VPH est responsable de la quasi-totalité des cas de cancer du col de l'utérus, qui est le quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde. Le vaccin cible les souches de VPH les plus à risque (types 16 et 18), responsables d'environ 70 % des cancers du col de l'utérus. En vaccinant les jeunes filles avant qu'elles ne soient exposées au virus, le risque de développer un cancer du col de l'utérus plus tard dans la vie est considérablement réduit, d'où la vaccination à un âge précoce.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de vacciner les filles entre 9 et 14 ans, car la réponse immunitaire est plus forte à cet âge, et le vaccin est plus efficace lorsqu'il est administré avant le début de l'activité sexuelle. C'est pourquoi cibler les filles de sixième année est une stratégie scientifiquement solide.

De plus le vaccin contre le VPH a été largement étudié et possède un excellent bilan de sécurité. Plus de 100 pays l'ont inclus dans leurs programmes nationaux de vaccination, et des millions de doses ont été administrées dans le monde. Les études ont constamment montré que le vaccin est sûr et ne cause pas d'infertilité ou d'autres problèmes de santé à long terme.
Des pays comme l'Australie, qui ont mis en œuvre des programmes de vaccination contre le VPH à grande échelle, ont constaté une baisse spectaculaire des infections à VPH et des lésions précancéreuses du col de l'utérus. Cela démontre l'efficacité du vaccin dans la réduction du fardeau du cancer du col de l'utérus.

Vacciner les jeunes filles contre le VPH est un moyen sûr de prévenir le cancer du col de l'utérus, dont le traitement est coûteux et souvent détecté à des stades avancés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. En investissant dans la prévention, la Tunisie peut sauver des vies et réduire les coûts de santé à long terme.


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