Le journal Assabah a affirmé avoir été contacté par la présidence de la République au sujet d'une erreur dans la date de parution du journal d'hier. Au lieu d'indiquer le 3 Chawal, le journal a été publié avec la date du 1er du même mois de l'an 1446 de l'Hégire. L'avis publié, le jeudi 3 avril 2025, dans le journal a suscité la réaction d'une grande partie des internautes. Les commentaires avaient principalement transformé la chose en source de railleries et de critiques. Ainsi, et dans un ton satirique, l'écrivain Mongi Haddadi a écrit : « C'en est fini avec les problèmes de la Tunisie et pour toujours.. ! ».
Quant au journaliste d'Al Katiba et membre du Syndicat national des journalistes tunisiens, Wael Ounifi, il a appelé, ironiquement, ses collègues à s'excuser de cette grave erreur et a indiqué qu'il s'agissait d'une remarque très importante.
Même ton du côté du médecin Maher Abbes qui a commenté la chose en publiant le texte suivant : « Imaginez ! Imaginez juste qu'on nettoie les vitres de la cuisine avec un journal dont la date est fausse... Par pitié, imaginez l'ampleur de la catastrophe ! ».
Pour ce qui est du journaliste Wissem Hamdi, et en faisant le parallèle avec la situation générale du pays, il a indiqué que la présidence ne s'était rendu compte que de cette erreur.
Enfin, la blogueuse, Naziha Rjiba a fait le lien entre l'avis d'Assabah et le récent communiqué de la présidence critiquant le discours de l'opposition. « Répartissons équitablement les tâches : l'opposition trouvera des solutions aux problèmes économiques et sociaux, tandis que le pouvoir s'occupera de la vérification des dates de parution des journaux », a-t-elle écrit.
