L'amnistie sociale a pris fin le 31 mars dernier et on n'en sait rien à ce jour si elle a réussi ou pas. Le ministère des Affaires sociales n'a rien communiqué à ce sujet, ni les caisses sociales CNSS et CNRPS. On ne sait pas, non plus, si les entreprises publiques qui n'ont pas payé leurs cotisations ont adhéré à cette amnistie. Ce dont on est sûrs en revanche, c'est qu'elle a été mal préparée par les caisses, premières concernées et particulièrement la CNSS. Les échéanciers imposés aux entreprises contributrices qui ont adhéré à l'amnistie imposent des règlements par chèques dans les caisses de la CNSS. La date échéance a été imposée au 28 du mois (ou un jour avant ou après) ce qui a créé des files d'attentes monstres dans les guichets. Alors que le paiement trimestriel peut s'effectuer par prélèvement bancaire, la CNSS interdit que ce procédé soit transposable pour le règlement des échéances mensuelles relatives à l'amnistie. Quant aux chèques, et vu la nouvelle réglementation archaïque, l'acceptation de tout paiement par chèque doit passer tout d'abord par la vérification de la plateforme. Le résultat est que chaque opération dure indéfiniment. Des heures perdues pour les contribuables, des heures perdues et du stress pour les agents de la CNSS, tout cela à cause d'une mauvaise préparation d'une opération d'amnistie nationale prévue depuis des mois. Les choses semblent pourtant simples, il suffit juste que le règlement mensuel se fasse par prélèvement bancaire comme c'est le cas pour les contributions trimestrielles.