Le président de la République, Kaïs Saïed, a examiné, lors de sa rencontre dans l'après-midi du 28 mai 2025 au palais de Carthage avec Sarra Zaâfrani Zanzri, cheffe du gouvernement, un certain nombre de projets de textes législatifs. Le chef de l'Etat a réaffirmé que l'Etat tunisien poursuivra, de manière résolue et continue, sa politique sociale, en concrétisation de la volonté de son peuple. Il a souligné, à cet égard, qu'il ne s'agit pas de résoudre un problème sectoriel suivi d'un autre, mais que l'approche doit être collective, car il en va du destin d'une nation et d'un peuple qui a décidé de construire une nouvelle histoire. Il a précisé que la priorité pourrait être accordée à ceux qui ont été les plus touchés par des politiques fondées sur la marginalisation et l'exclusion, mais que la justice et la dignité ne pourront être réalisées qu'à travers de nouvelles législations accompagnées d'une révolution administrative. Le président de la République a indiqué que ceux qui ne considèrent pas la responsabilité qu'ils portent comme un devoir national sacré, ceux qui courent après les privilèges sans intégrer les aspirations et attentes du peuple, doivent se préparer à céder leur place à une jeunesse capable d'apporter, d'innover et de proposer de meilleures solutions et des approches plus hautes, selon des choix nationaux globaux et inclusifs. Le chef de l'Etat a également donné ses instructions pour appliquer la loi à toute personne qui tenterait de maltraiter les travailleurs, après l'adoption de la loi amendée du Code du travail, laquelle sera suivie d'un décret interdisant ce type d'asservissement dans la fonction publique ainsi que dans les établissements et entreprises publics. Le président a ajouté que lorsqu'un travailleur se sent stable et respecté dans ses droits, sa productivité augmente, ce qui entraîne une véritable croissance économique et contribue à instaurer un climat favorable à l'investissement.