Le porte-parole de la Protection civile, le colonel Moez Triaa, a réagi ce mardi 1ᵉʳ juillet 2025 aux déclarations du père de la petite Mariem, décédée par noyade, selon lesquelles les secours seraient arrivés trop tard, entre cinquante minutes et une heure après l'alerte. Au micro de Samah Meftah dans l'émission Ness Diwan sur Diwan FM, le colonel Triaa a précisé que l'incident avait été signalé à 14 heures et que les secours étaient intervenus à 14h10, à la fois par voie maritime (un zodiac) et terrestre (une ambulance), ce qui est documenté dans les registres officiels. Il a indiqué que des plongeurs de la Protection civile accompagnaient l'ambulance et que des plongeurs de l'armée ont rejoint les recherches dès le lendemain. Des renforts de la Garde nationale et de l'armée ont également été mobilisés durant le deuxième et le troisième jour.
Pendant trois jours, les recherches se sont poursuivies en mer et sur la plage, avec le concours de la Garde nationale, de l'armée, de plongeurs, d'embarcations et d'un drone. Le colonel Triaa a reconnu que la disponibilité d'un hélicoptère aurait facilité les opérations de recherche. Il a précisé que l'acquisition de ce type d'équipement est programmée pour les années à venir, en espérant que les moyens nécessaires seront mobilisés. Il a toutefois souligné que, malgré les moyens limités, la force de la Protection civile réside dans sa capacité de coordination avec les autres corps de l'Etat, notamment l'armée. Il a également rappelé que la plage en question n'était pas surveillée et que plusieurs alertes avaient été émises pour déconseiller la baignade sur les plages de Nabeul ces trois derniers jours.
Rappelons que la petite Mariem âgée de trois ans avait été emportée dans sa bouée au large de Kélibia, samedi dernier. Les recherches se sont poursuivies activement pendant trois jours, jusqu'à ce qu'on découvre sa dépouille la veille, à près de trente kilomètres du lieu du drame aux envions de Beni Khiar.