Les IPDAYS X GITS 2025 : Ouvrir les portes de l'écosystème tunisien vers l'extérieur    Les Aigles de Carthage en action : suivez Tunisie vs Jordanie en direct    Les maladies les plus répandues dans le monde arabe    Météo en Tunisie : temps nuageux, mer agitée à très agitée dans les Golf de Tunis et le Golf de Hammamet    Dr Saayda Ben Becher: Une femme d'exception... Une carrière au firmament    Célébration du roman tunisien du 14 au 16 novembre 2025 à la Bibliothèque régionale du Kef    Hafedh Chekir: Accroissement naturel de la population en Tunisie    WIFAK BANK anime une journée commerciale à la Faculté de Médecine de Tunis pour promouvoir son offre "Futurs Médecins & Pharmaciens"    Journées Théâtrales de Carthage : une 26e édition des JTC engagée pour un théâtre de conscience et de liberté    Fromage moins cher en vue : l'UTAP promet un vrai soulagement pour les Tunisiens    Agil Energy illumine le Salon Auto Expo 2025 à Sousse    Carrefour Tunisie lance un catalogue 100% créé par l'intelligence artificielle en Tunisie    2026 : dizaines de milliers d'emplois publics pour les Tunisiens    Tunis : quatre filles arrêtées pour agression devant un lycée    Omra 2025 : Attention aux agences non autorisées !    La Tunisie brille à Johannesburg : SOPAL récompensée pour son excellence Kaizen    Jamila Boulakbèche et Isra Ben Taïeb remportent 2 médailles d'or aux Jeux de la Solidarité islamique 2025    Hafedh Chekir: S'alarmer ou s'adapter face à la baisse de la natalité ?    Météo en Tunisie : temps peu nuageux, températures stationnaires    Foued Kacem devient le nouveau président de l'Etoile du Sahel    Belhassen Trabelsi échappe encore à la justice tunisienne    Match Tunisie vs Mauritanie : où regarder le match amical préparatif à la CAN Maroc 2025 du 12 novembre?    Où et quand suivre Tunisie–Mauritanie, le match amical de ce mercredi ?    Drones en Tunisie : des mesures pour encadrer leur usage    La BTE franchit une étape stratégique: migration réussie vers le standard international SWIFT ISO 20022    Marathon COMAR de Tunis-Carthage dans une 38e édition : Courons pour une Tunisie plus verte    Hafida Ben Rejeb Latta ce vendredi à Al Kitab Mutuelleville pour présenter son livre « Une fille de Kairouan »    Quand Mohamed Salah Mzali encourageait Aly Ben Ayed    Amina Srarfi : Fadl Shaker absent des festivals tunisiens    Dhafer L'Abidine à la Foire du Livre de Sharjah : Les histoires doivent transcender les frontières    Sarkozy fixé ce soir sur sa libération    Tunisie: Financement de projets d'excellence scientifique    Décès du Pr Abdellatif Khemakhem    La Fête de l'arbre: Un investissement stratégique dans la durabilité de la vie sur terre    Nouvelles directives de Washington : votre état de santé pourrait vous priver du visa américain    Justice tunisienne : 1 600 millions pour lancer les bracelets électroniques    Tunisie : Le budget de la Culture progresse de 8 % en 2026    Qui est le nouvel ambassadeur de Palestine en Tunisie, Rami Farouk Qaddoumi    Secousse tellurique en Tunisie enregistrée à Goubellat, gouvernorat de Béja    Suspension du Bureau tunisien de l'OMCT pour un mois : les activités à l'arrêt    Elyes Ghariani: Comment la résolution sur le Sahara occidental peut débloquer l'avenir de la région    Mondher Khaled: Le paradigme de la post-vérité sous la présidence de Donald Trump    Congrès mondial de la JCI : la Poste Tunisienne émet un timbre poste à l'occasion    Attirant plus de 250 000 visiteurs par an, la bibliothèque régionale d'Ariana fait peau neuve    Le CSS ramène un point du Bardo : Un énorme sentiment de gâchis    Ligue 1 – 11e Journée – EST-CAB (2-0) : L'Espérance domine et gagne    New York en alerte : décès de deux personnes suite à de fortes précipitations    Lettre manuscrite de l'Emir du Koweït au président Kaïs Saïed    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



« Une libération sans programme, sans argent, sans hommes » : Saidani critique le président
Publié dans Business News le 19 - 07 - 2025

Le député Ahmed Saidani a publié, samedi 19 juillet 2025, un message au vitriol sur ses réseaux sociaux, dans lequel il dresse un tableau sombre de la situation politique en Tunisie. Profitant de la commémoration de la bataille de Bizerte, il alerte sur ce qu'il qualifie de dérive institutionnelle généralisée et d'impasse politique sans précédent.

Dans son message, le parlementaire s'en prend d'abord violemment au président de la République qu'il qualifie d'« infirme politique », affirmant qu'il ne consulte personne, qu'il se lance dans une « libération » sans programme, sans ressources financières et sans hommes pour la mener.
Il critique ensuite un Parlement réduit à un rôle de chambre d'enregistrement des emprunts, un Conseil national des régions et des districts qui, selon lui, joue un rôle aussi inutile que le personnage comique de Younès Chalabi dans la célèbre pièce égyptienne Madraset el Mouchaghibin, et un gouvernement soumis à des injonctions irréalistes : « Le président réclame des textes, alors que le problème, ce sont les finances, pas la législation », écrit-il.
« Aucun ministre n'ose dire la vérité au chef de l'Etat », déplore encore Ahmed Saidani, qui estime que le gouvernement actuel est incapable de produire une seule position politique cohérente. Il évoque également des conseils locaux exclus de leurs prérogatives, cantonnés à des rôles subalternes dans un tissu associatif vidé de sa substance.

Plus incisif encore, il dénonce « des traîtres et des agents [de l'étranger] partout », tout en accusant une opposition qui, selon lui, confond critique du régime et hostilité au pays. Il dépeint une classe politique où certains, écrit-il, « lèchent les bottes des Français et des Américains ».
Le député affirme que la Tunisie est aujourd'hui convoitée pour son poids géopolitique, mais que son peuple, « émotif et mal informé sur la réalité des chiffres », reste prisonnier de slogans et de vaines promesses : « Nouvelles approches, révolution législative, textes… Ce ne sont que des mots ».

Face à cette impasse, Ahmed Saidani affirme refuser de choisir entre l'allégeance aveugle et une opposition qu'il juge servile. « Le silence est devenu plus difficile que la parole », écrit-il, avant d'ajouter : « Je ne peux accepter de voir mon pays foncer vers l'inconnu, sans cap, sans horizon ».
Et de conclure, non sans contradiction apparente : « Il n'y a d'issue que par la volonté de Kaïs Saïed, il n'y a de solution qu'avec lui. J'espère qu'il se réveillera, car l'histoire ne se fait pas avec des mots, mais avec des actes ».

Coutumier des diatribes contre l'opposition, qu'il a à maintes reprises menacée sans détour, Ahmed Saidani n'hésite pas non plus à critiquer Kaïs Saïed. Une nouvelle fois il s'attaque à la politique du président de la République — avant de retomber, comme à son habitude, dans le paradoxe qu'il alimente lui-même : Kaïs Saïed serait une partie du problème… mais aussi la seule solution.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.