Vendredi 15 février, le vol UG 0040 de Sevenair devait partir à 21h40 de l'aéroport Tunis-Carthage vers Tozeur. Selon un hebdo de la place, le vol en question serait parti une heure avant son horaire laissant en rade une trentaine de passagers. Contactée par Business News, une source officielle chez Sevenair nous confirme que le vol en question était parti avant l'heure, mais à 21h10 (soit 30 minutes d'avance) et non pas une heure comme indiqué. La source nous précise dans la foulée que dix passagers seulement ont raté le vol et non pas une trentaine. Ces dix passagers, qui sont arrivés en retard à l'enregistrement (le guichet ferme 60 minutes avant le décollage initial prévu), se sont vus tous proposer un dédommagement sous forme de billet gratuit. Pour le reste des passagers, arrivés à temps, ils ont tous été prévenus de l'avancement de l'horaire, et ont pu embarquer et partir à Tozeur. Concernant les raisons de l'avance, notre source nous indique qu'une panne technique a survenu sur un appareil partant vers Djerba et la compagnie a dû fusionner les deux vols pour que l'avion parte vers Tozeur puis vers Djerba avec, à bord, les passagers des deux vols. Le même appareil devait le lendemain refaire le même chemin en retour avec, à bord, des passagers ayant des vols de transit qu'il faut, obligatoirement, ramener à bon port et à l'heure. Comme l'exige le règlement de l'aviation civile, les pilotes ont droit à un nombre d'heures de repos précis, d'où la contrainte technique de dernière minute de faire avancer le vol de Tozeur. Sevenair a dû, en résumé, trouver en un court laps de temps, l'acrobatie nécessaire pour satisfaire tous ses passagers tout en respectant la réglementation. Reste qu'il fallait composer avec les retardataires habitués, il est vrai, à une tolérance de la part de la compagnie aérienne. Alors que les guichets d'enregistrement de toutes les compagnies ferment généralement une heure avant le décollage, on est plus ou moins habitués chez Sevenair à venir entre 30 et 45 minutes avant l'heure H. Combien de commandants de bord, en Tunisie et ailleurs, refusent l'embarquement de passagers arrivés en retard à l'enregistrement alors même que les procédures d'embarquement n'ont pas encore commencé ? Nous ne le savons que trop ! Pour les raisons expliquées plus haut, Sevenair n'a pu faire jouer cette fois-ci sa tolérance habituelle ce qui fait que tous ceux qui sont arrivés moins de soixante minutes avant le décollage indiqué sur leur billet n'ont pu embarquer.