Le parquet près le tribunal de première instance de Sousse 1 a autorisé l'ouverture d'une enquête sur une affaire d'agression d'un chien à l'aide d'un outil tranchant, une pelle, porté au niveau de la tête. L'information a été confirmée, vendredi 8 août 2025, par la présidente de l'Association Rahma pour la protection des animaux, Jamila Ramadhani, à Diwan FM. Selon elle, le principal suspect a été placé en garde à vue dans la soirée, après consultation du parquet, à la suite d'une plainte déposée par l'association auprès du procureur de la République. La présidente de Rahma a précisé que la décision fait suite à la diffusion, jeudi soir, d'une vidéo sur les réseaux sociaux montrant un citoyen frappant violemment un chien, provoquant une hémorragie et des fractures au niveau de la nuque et des côtes. Alertée, l'association est intervenue pour tenter de sauver l'animal et l'a confié à un vétérinaire afin de lui prodiguer les soins nécessaires. Depuis la diffusion de la vidéo, une campagne a été menée sur les réseaux sociaux pour dénoncer cet acte barbare et identifier le coupable. La scène a profondément choqué les internautes, suscitant une vive polémique et un débat sur l'efficacité des mécanismes de protection des animaux en Tunisie. D'après le vétérinaire ayant pris en charge le chien, l'animal est dans un état très critique : il a subi des dommages neurologiques graves et est complètement paralysé.