La campagne nationale conjointe de contrôle des climatiseurs individuels, lancée hier, a abouti à la saisie de 3.295 unités de climatisation non conformes en termes d'étiquetage, ainsi que de 86 unités d'origine inconnue, et à l'enregistrement de 124 infractions économiques et 22 infractions douanières. Selon un communiqué publié vendredi 15 août 2025, par le ministère du Commerce, les infractions économiques concernent principalement : l'absence d'affichage des prix, le non-déclaration de l'activité de distribution de matériels électroménagers, l'absence de tenue de factures, et la non-conformité des produits aux règlements en vigueur.
À cette campagne nationale, supervisée par les gouverneurs, ont participé les services de contrôle économique, les services du ministère de l'Intérieur, les services douaniers et des représentants de l'Agence nationale de contrôle de l'énergie. Les principaux points de contrôle consistaient à vérifier la provenance des produits, l'obtention du cahier des charges relatif à l'organisation de la distribution des matériels électroménagers, la présence de l'étiquetage énergétique et la disponibilité d'un autocollant sur les équipements lors de leur mise en vente, comportant un code QR indiquant leur niveau de consommation énergétique. Il s'agissait également de vérifier la validité du code QR permettant de confirmer les caractéristiques du produit sur la plateforme électronique, que le classement d'efficacité énergétique dépasse le niveau 3, la transparence des transactions et l'affichage des prix.
Cette campagne, à laquelle participent cinquante équipes conjointes, s'inscrit dans le cadre de la lutte contre la promotion de climatiseurs provenant du marché parallèle, l'interdiction de la commercialisation des appareils prohibés sur le marché intérieur, ainsi que la vérification de la conformité des climatiseurs mis en vente aux exigences techniques prévues par les lois et règlements en vigueur.