La championne de tennis tunisienne, Ons Jabeur, s'est de nouveau engagée sur le terrain humanitaire. Ambassadrice de bonne volonté du Programme alimentaire mondial (PAM), elle a pris part à une campagne poignante pour alerter sur la famine qui ravage actuellement Gaza. Dans une vidéo diffusée par le PAM, la championne déclare avec gravité : « La famine a été confirmée à Gaza », rappelant que plus d'un demi-million de personnes sont aujourd'hui menacées par la faim dans l'enclave palestinienne. Très émue, elle confie avoir « regardé les vidéos » et « ressenti la douleur » face aux conditions extrêmes vécues par les civils. Ons Jabeur lance un appel direct à la solidarité internationale : « S'il vous plaît, si vous le pouvez, faites un don maintenant », exhorte-t-elle dans ce message de soutien aux opérations du PAM sur le terrain.
Cette campagne vise à mobiliser l'opinion publique et à recueillir des fonds pour répondre à une urgence humanitaire sans précédent. Grâce à son statut de star du sport, la Tunisienne prête sa notoriété et son image à une cause qui dépasse largement les courts de tennis. Déjà reconnue pour son engagement en faveur des enfants et des populations vulnérables, Ons Jabeur confirme, à travers cette initiative, son rôle de porte-voix de la solidarité et de la dignité humaine.
L'ONU a officiellement déclaré, le 22 août 2025, la famine dans la bande de Gaza, une première dans l'histoire du Moyen-Orient. Selon les experts du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), plus de 500.000 personnes se trouvent déjà dans un état jugé « catastrophique ». Après des mois de mises en garde, l'IPC a confirmé qu'une famine était en cours dans la ville de Gaza et qu'elle devrait s'étendre aux régions de Deir el-Balah et de Khan Younès d'ici la fin septembre. Tom Fletcher, responsable de la coordination humanitaire des Nations unies, a dénoncé une « obstruction systématique » des autorités israéliennes : « C'est une famine que nous aurions pu éviter si on nous l'avait permis. Pourtant, la nourriture s'accumule aux frontières en raison de l'obstruction systématique d'Israël. Cette famine va et doit nous hanter tous », a-t-il insisté. Le chef des droits humains de l'ONU, Volker Türk, a rappelé qu'« affamer des gens à des fins militaires est un crime de guerre ». Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a quant à lui lancé : « Nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer en toute impunité ».