Une scène choquante a secoué les réseaux sociaux hier, mardi 9 septembre 2025. La vidéo, devenue virale en quelques heures, montre un taxi collectif délabré agressant un simple piéton, coupable d'avoir osé rappeler au chauffeur les règles élémentaires de sécurité. L'incident se déroule à l'intersection de la route de la Soukra et de la RN8 (Tunis-Bizerte), axe où se croisent voitures, bus et métro. L'image est parlante : un taxi collectif cabossé, feux arrière gauche brisés, roule tranquillement… sur les rails du métro. Un piéton, téléphone à la main, lui signale qu'il vient de frôler l'accident. La réponse du chauffeur ? Ni excuses, ni retenue : un geste brutal qui fait tomber le portable du citoyen.
La loi du plus fort derrière le volant Cette agression résume à elle seule la mentalité de nombreux chauffeurs de taxis collectifs : une loi personnelle, au mépris du Code de la route et du civisme. Le véhicule, dans un tel état, n'aurait jamais dû passer le contrôle technique. Quant au conducteur, il préfère rouler sur les rails pour éviter la file d'attente à sa droite. Peu importe le danger, pourvu qu'il gagne quelques secondes. Le cas de Soukra n'est pas isolé. Chaque jour, ces chauffards transforment les routes citadines en zones de non-droit. Ils foncent sur les voitures pour imposer leur passage, grillent les priorités, montent sur les trottoirs… Place Barcelone on garde encore la trace d'une vidéo, diffusée par Business News en mars dernier, où un taxi collectif roulait parmi les piétons comme si cela relevait de la normalité. Les plaintes se multiplient, les automobilistes dénoncent, les citoyens alertent. Rien n'y fait. Ces chauffeurs continuent à défier l'ordre public, certains sûrs de leur impunité, d'autres convaincus qu'ils ne risquent pas grand-chose. Résultat : des routes livrées à la loi du plus fort et des passagers pris en otage d'un système qui préfère détourner le regard.