Le président de la République, Kaïs Saïed, a examiné hier, 22 septembre 2025, au palais de Carthage, avec Sarra Zaâfrani Zenzri, cheffe du gouvernement, plusieurs sujets, parmi lesquels la rentrée scolaire et universitaire, la lutte contre la corruption ainsi que la nécessité de pallier de nombreuses insuffisances dans certaines régions, notamment en matière de transport, d'entretien des établissements scolaires et des institutions d'enseignement supérieur. Selon le communiqué publié à 4h23 du matin, le chef de l'Etat a déclaré que « les partisans de la régression, de l'intérieur comme de l'extérieur, se sont imaginés — et persistent dans leur illusion — qu'ils avaient tendu des pièges, mais ils sont tombés dans ceux qu'ils avaient eux-mêmes dressés, s'enfonçant davantage dans la honte, l'humiliation et le déshonneur. Le peuple tunisien, lui, est pleinement conscient des réalités dans leurs moindres détails et sait avec certitude que ces individus n'ont cessé de dire ce qu'ils ne font pas, croyant être au-dessus de la reddition des comptes et au-dessus de la loi ».
Comme à son habitude le président de la République désigne des ennemis sans les nommer en les qualifiant de « partisans de la régression ». A en croire le communiqué présidentiel, il existerait des batailles cachées, avec des pièges évotés et autres, qui pposeraient le pouvoir actuel à d'autres forces agissant de l'intérieur et de l'extérieur. Cela entre dans la continuité du discours entretenu par Kaïs Saïed depuis son accession au pourvoir : il représente une nouvelle ère qui se bat contre l'ancien système. Ça fait déjà près de six ans...