Le président de la République Kaïs Saïed a reçu, le 8 septembre au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement Sara Zaâfrani Zenzri. L'entretien a porté sur le fonctionnement général du gouvernement ainsi que sur un certain nombre de projets de textes à dimension économique et sociale. Priorité à l'éducation et à la rentrée scolaire Le chef de l'Etat a insisté sur la nécessité d'une préparation optimale de la rentrée scolaire et universitaire, en attendant la mise en place du Conseil supérieur de l'éducation et de l'enseignement et l'introduction de réformes qualifiées de fondamentales dans ce domaine. Kaïs Saïed a salué l'implication de nombreux citoyens à travers la République, mobilisés pour rénover et entretenir les établissements éducatifs. Pour lui, cet élan de volontariat témoigne d'une « révolution des esprits », préalable essentiel à toute réforme et à une nouvelle relation entre les citoyens et l'Etat. Simplifier l'administration et responsabiliser les agents publics Abordant la question du fonctionnement de l'administration, le président a appelé à simplifier les procédures et à mettre fin aux pratiques visant à créer des obstacles artificiels pour les usagers. Il a dénoncé des comportements qui, selon lui, visent à ralentir ou bloquer certains services publics dans le but d'alimenter la colère sociale au profit de lobbies liés à des agendas extérieurs. Kaïs Saïed a affirmé que ces pratiques ne resteraient pas sans responsabilité ni reddition de comptes, évoquant l'exemple de responsables passés qui auraient contribué à l'affaiblissement de l'Etat et à la dilapidation des ressources nationales. Emploi des jeunes et rationalisation des entreprises publiques Le président a réaffirmé la priorité donnée à l'emploi des jeunes, qu'il considère comme un droit légitime. Dans ce cadre, il a évoqué la poursuite des travaux visant à réorganiser et restructurer un grand nombre d'entreprises publiques, avec pour objectif non seulement d'améliorer leur performance, mais aussi de réduire le nombre d'entités jugées inutiles et qui représentent une charge pour les finances publiques. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!