L'UTICA dénonce, dans un communiqué, l'amnistie sur les chèques sans provisions décidée par le gouvernement de transition. La syndicale patronale se dit « consciente des enjeux socio-économiques » qui ont amené cette dépénalisation et des « bonnes intentions telles que stipulées dans les motifs du décret-loi », concède à l'Etat le droit d'amnistier ses créances mais considère qu'il ne lui revient, en aucun cas, de « pardonner ce qui revient à autrui ». L'UTICA demande, ainsi, la révision de ce texte et exhorte le gouvernement à être concerté sur les sujets économiques et sociaux « dans l'intérêt général de notre pays ». La solution proposée par l'UTICA est d'accorder un sursis de trois à six mois aux émetteurs de chèques sans provisions pour leur permettre de régulariser leur situation vis-à-vis des bénéficiaires. R.S.